En seulement trois ans, les trois parcs éoliens offshore français ont déjà été le théâtre de trois collisions maritimes graves. Ces accidents soulèvent des questions urgentes quant à la sécurité, aux risques environnementaux et la souveraineté nationale liés à ces installations.

Des collisions à répétition

– Septembre 2022 : Un navire percute une fondation gravitaire à Fécamp.

– Octobre 2022 : Un bateau de pêche heurte une éolienne dans le même parc.

– Avril 2025 : Un chalutier entre en collision avec une éolienne à Saint-Nazaire, provoquant une voie d’eau et nécessitant un remorquage d’urgence.

Ces accidents étaient prévisibles

En effet, les parcs éoliens, en réalité de véritables usines en mer recouvrant des surfaces grandes comme la ville de Paris, culminant à des hauteurs comparables à la tour Montparnasse, installées le long de nos côtes, interfèrent avec les radars, les systèmes de radionavigation et les capteurs de la Défense sous-marine, générant des risques graves d’accidents.

Menaces environnementales

Lors de collision de navires, à la suite de tempêtes, pannes de moteur, conditions météorologiques difficiles ou autre, que se passerait-il en cas de marée noire à proximité des centrales nucléaires de Paluel, Penly et Gravelines ? Pour l’Amiral Pascal Ausseur, ancien préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord puis chef de cabinet militaire du ministre de la Défense, un tel risque existe bel et bien : « … un jour il y aura un pépin, il ne faudra pas que les gens soient surpris. 40 ans après l’Amoco Cadiz, un accident de ce type peut se reproduire et les chiffres sur ces presque accidents en témoignent ».

Tensions géopolitiques grandissantes

Les éoliennes en mers sont clairement des cibles potentielles d’espionnage et de sabotage. Lors du colloque sur la sécurité de l’éolien en mer en janvier 2024, l’expert, Stéphane Audrand [1] a souligné la vulnérabilité des installations éoliennes face aux cyberattaques, sabotages et attaques de drones : « Des attaques récurrentes stresseraientl’ensemble de la chaîne de l’éolien, entraînant en particulier une hausse du prix des assurances et une augmentationdes coûts en matière de sécurité et de réparation.… »

Plus grave encore en cas de conflit armé d’après cet expert : « un État pourrait cibler des éoliennes en mer en vue de fragiliser l’approvisionnement énergétique d’un pays. … Et d’évoquer la possibilité d’une attaque « s’appuyant sur plusieurs centaines de drones aériens et sous-marins qui constitueraient autant de munitions » [1] Il est déjà reconnu que la Mer du Nord, zone stratégique pour l’énergie et la connectivité numérique, est devenue un terrain de jeu pour des puissances étrangères, notamment la Russie, qui multiplient les manœuvres suspectes.

La Suède a compris le danger

En novembre 2024, la Suède a décidé définitivement d’arrêter ses 13 projets éoliens en mer sur les conseils de son armée, après avoir découvert que les interférences avec les radars et capteurs sous-marins, multipliaient par deux le délai permettant de détecter une attaque de missile !

Face aux risques avérés d’accidents maritimes, de catastrophes environnementales et d’atteintes à notre souveraineté nationale, les services de l’Etat concernés ne peuvent pas ignorer plus longtemps le danger. Le réexamen immédiat des autorisations d’exploiter de ces ruineuses centrales éoliennes s’impose, avant la catastrophe.

Screenshot

Laisser un commentaire

Commentaires

Réseau média web

Liens utiles

Twitter

Afficher plus