« Depuis 8h50 ce matin, le siège du Rassemblement national – y compris les bureaux de ses dirigeants – font l’objet d’une perquisition menée par une vingtaine de policiers de la Brigade financière, armés et en gilets pare-balles, accompagnés de deux juges d’instruction », écrit Jordan Bardella sur X regrettant une « nouvelle opération de harcèlement ».

Ces perquisitions ont lieu dans le cadre d’une enquête judiciaire qui a été ouverte depuis juillet 2024, concernant des allégations de financement illégal des campagnes présidentielle et législative de 2022, ainsi que de la campagne européenne de 2024, a précisé le parquet de Paris.

La justice s’interroge si le rassemblement national a contourné les règles du code électoral régissant le financement des campagnes, qu’il s’agisse de la campagne présidentielle ou législative, la question se pose de savoir s’ils ont bénéficié de prêts excessifs accordé par des particuliers en France.

En résumé, la justice cherche à établir si le Rassemblement National a enfreint les règles de financement électoral en ayant eu recours de manière excessive aux prêts de particuliers durant ces campagnes. Les prêts de particuliers sont effectivement permis, mais ils ne doivent pas être considérés comme « habituels ».

Les investigations doivent ainsi «permettre de déterminer si ces campagnes ont été notamment financées grâce à des prêts illégaux de particuliers bénéficiant au parti ou à des candidats du Rassemblement national», a fait savoir le parquet de Paris. 

La commission des comptes de campagne estime qu’au-delà de cinq prêts par un même particulier sur une période donnée, peut être en dehors de la loi. La perquisition cherche des documents sur lesquels pourraient figurer, notamment, le nom de chaque prêteur et le montant de chaque prêt.

Est-ce qu’ils ont effectivement accordé plusieurs prêts sans respecter le code électoral ? L’enquête est en cours, elle a débuté il y a un an seulement et se poursuivra.

Selon l’ancien trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, le parti n’a pas d’autre choix que de se tourner vers les particuliers pour financer ses campagnes. « Aucune banque ne veut, depuis toujours et de façon scandaleuse, nous prêter. Chez nous, la persécution, c’est tous les jours », se lamente l’ancien avocat.

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