La loi Duplomb, qui suscite des controverses, a été partiellement annulée par le Conseil constitutionnel. Ce dernier a estimé que la réintroduction d’un pesticide acétamipride, qui est interdit, était en contradiction avec la Charte de l’environnement, selon une décision qui a été rendue publique ce  jeudi.

Une pétition réclamant son abrogation a réuni plus de 2,1 millions de signatures.

Le conseil a cependant approuvé les allégements administratifs accordés aux plus grands élevages, ainsi qu’à la construction d’installations de stockage d’eau à des fins agricoles.

Pour Arnaud Rousseau, président de laFNSEA, « cette décision marque l’abandon pur et simple de certaines filières de l’agriculture française ».

La Confédération paysanne, troisième syndicat agricole, salue une « victoire d’étape » après la censure par le Conseil constitutionnel de la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide interdit, appelant à « continuer de mettre la pression pour obtenir une réorientation des politiques agricoles ».

« Le cœur de la Loi Duplomb soutenue par la Macronie, la droite et l’extrême droite est censurée », réagit sur X la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, se réjouissant d’une « victoire ». 

« Le Conseil constitutionnel porte un coup de grâce à nos agriculteurs et piétine la volonté populaire », s’indigne le vice-président du groupe RN à l’Assemblée Laurent Jacobelli, dans un post sur X. 

Emmanuel Macron « a pris bonne note de la décision du Conseil constitutionnel » et « promulguera la loi (…) dans les meilleurs délais », a annoncé l’Elysée sitôt la décision connue.

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