Les pays du monde restent divisés quant à la réduction de la production de plastique. Après le rejet jeudi 14 août d’un nouveau texte de compromis, les 184 États réunis aux Nations unies n’ont pas trouvé de consensus sur la limitation de la production de plastique. Les pays pétroliers refusent toutes contraintes sur la production.

Un sommet crucial qui s’est terminé sans succès. Du 5 au 14 août, des diplomates de 184 pays se sont rassemblés à Genève sous l’égide de l’ONU pour un sommet intitulé « INC-5.2 ». L’objectif était de parvenir à un accord sur un traité destiné à combattre la pollution plastique à l’échelle mondiale.

À l’issue de négociations difficiles, la réunion n’a finalement abouti à rien. Nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève », a affirmé le représentant norvégien lors d’une séance plénière au lever du jour. « Après dix jours de négociations, je suis déçue et en colère », a déclaré pour sa part la ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, regrettant l’absence de tout « résultat concret ».

L’enjeu était néanmoins immense. Le plastique déversé en grande quantité met en péril la biodiversité terrestre et marine, ainsi que la santé des êtres humains. Chaque année, 10 millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetés dans les océans – ce qui équivaut à un camion-poubelle déversé chaque minute. Alors que le sommet avait été prolongé en raison d’un manque d’accord jeudi soir, un nouveau texte de compromis a été proposé dans la nuit pour tenter d’aboutir à la signature d’un traité international.

Ce sommet, qui devait constituer une étape cruciale dans la lutte contre la pollution plastique, s’est ajouté à la longue liste des rencontres internationales ratées.

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