Le gaulliste Aurélien Pradié poursuit la construction de son mouvement politique, Les Bâtisseurs, et entend désormais lui donner une visibilité nationale. Dans un paysage politique fragmenté et marqué par la défiance, l’ancien membre des Républicains se distingue par une démarche qu’il veut indépendante, enracinée et transpartisane, rappelant, par certains aspects, l’engagement des figures charismatiques de la Ve République, de Charles de Gaulle à Georges Pompidou.

Aurélien Pradié

Dans une longue déclaration au ton direct et sans concession, Aurélien Pradié dresse un diagnostic sévère de l’état du pays. Il y décrit une France fragilisée socialement, politiquement et moralement, confrontée à l’épuisement de ses services publics, à la perte de repères démocratiques et à une crise profonde de la représentation politique.

À travers Les Bâtisseurs, Aurélien Pradié affirme vouloir dépasser les logiques partisanes traditionnelles pour proposer un projet de reconstruction nationale, fondé sur le travail, la justice sociale, la souveraineté et la cohésion du pays. Le mouvement se veut à la fois ancré dans l’héritage gaulliste et tourné vers les urgences contemporaines, avec une attention particulière portée aux territoires, au monde du travail et aux classes populaires.

Ses inquiétudes et espérances 

 » Combien de temps encore accepterons-nous le spectacle désastreux que nous donne la vie politique depuis de longs mois et interminables semaines ?

Sommes-nous vraiment condamnés, voire impuissants, à voir notre grand pays sombrer peu à peu dans une succession de marchandages politiciens sans cap et sans courage ?

Nous le savons tous, notre Nation fait face à des défis immenses, un besoin de réformes titanesques et des urgences vitales qui n’ont jamais été aussi grandes.

Être patriote aujourd’hui c’est refuser cette pente fatale. Être patriote aujourd’hui c’est refuser de s’habituer lentement au pire.

Il y a pire que l’instabilité politique : il y a l’illusion de stabilité au prix de toutes les lâchetés et tous les abandons.

Dès mes 18 ans, je me suis engagé dans la famille politique héritière du Gaullisme. Cette famille politique est celle pour laquelle je me suis toujours battu. C’est aujourd’hui encore celle à laquelle je reste et resterai toujours fidèle. C’est précisément cette fidélité aux valeurs du Gaullisme qui m’a souvent conduit à avoir une parole libre et indépendante. Lorsque l’on constate que sa famille s’égare et s’éloigne de ses fondamentaux, le premier des devoirs et des courages est de dire les choses haut et fort.

C’est aussi cela le Gaullisme : avoir le courage de sonner l’alarme quand il le faut, au risque de déranger un peu.

De guerre des chefs aux petits calculs tactiques, nous avons eu tendance à nous éloigner de la seule bataille qui vaille : la France et son avenir. C’est ce que les Gaullistes ont toujours fait, à l’image de Philippe Séguin dont la liberté de parole a souvent fait de lui un visionnaire patriote.

Je nourris, dans cette période que nous vivons, autant d’inquiétudes que d’espérance. Des inquiétudes car je sais que nous ne pouvons plus continuer ainsi. Le spectacle politique est devenu une farce, telle une mauvaise pièce de théâtre, avec des petits acteurs, dans une salle de plus en plus vide. De l’espérance parce que je sais que les immenses défis de notre Pays peuvent nous pousser à rassembler les plus grandes forces patriotes et à bâtir. Tout rebâtir.

Mais pour faire de grandes choses, il faut voir grand et large. Comme les Gaullistes ont su le faire à l’après-guerre, puis lors de la construction de la Vème République. Il ne s’agit pas pour moi, pour mon collègue Raphaël Schellenberger ou pour Christine Gavalda, Présidente de la Fédération LR dans les Pyrénées-Orientales de créer un énième parti politique. Ils sont déjà assez nombreux et trop souvent réduits à n’être que des écuries individuelles. Non, il s’agit pour nous d’aller au-delà.

En lançant Les Bâtisseurs, nous initions un mouvement d’idées et de rassemblement de tous les patriotes, chacun gardant leurs attentes partisanes. 

Il s’agit de parler des idées avant de parler des hommes et des femmes. Il s’agit de faire ce que les Gaullistes ont fait hier : sortir des partis traditionnels et penser en grand.

Durant une année, c’est dans cet esprit que nous avons organisé au Collège des Bernardins, à Paris, un cycle de grandes conférences autour de la Dignité. Dignité au travail, dignité de l’enfance, dignité du grand âge et dignité du Politique. Nous avons réuni des centaines de participants de toutes générations et de tous horizons. Des dizaines de personnalités, parfois éloignées ont associé leurs réflexions. Nous avons réussi à faire ce qui manque tant à notre époque :  penser avec audace. 

Voilà ce que nous vous proposons avec les Bâtisseurs : renouer avec l’esprit du Gaullisme et des aventuriers politiques de cette grande époque. 

Chacun est libre de conserver ses engagements partisans. En rejoignant, en plus de vos fidélités, le Mouvement des Bâtisseurs, vous dites votre volonté ardente de refus de cette époque stérile et de volonté de tout reconstruire.

Durant l’année qui vient, nous organiserons des rendez-vous avec des personnalités qui n’ont pas l’habitude d’être réunies mais qui accepteront exceptionnellement de le faire. Vous participerez à ces moments majeurs et innovants, en physique ou en ligne. Vous apporterez votre pierre à l’édifice.

Je mesure combien cette démarche peut vous sembler fragile, parce qu’elle est originale. Rappelez-vous que les Gaullistes, à leurs débuts, ont toujours semblé fragiles et parfois même marginaux. Avant qu’ils ne deviennent les acteurs des plus belles épopées. »

Pour adhérer aux #BATISSEURS

Facebook : https://www.facebook.com/aurelienpradie

Aurélien Pradié

Député du Lot, Président du Mouvement 

Raphael Schellenberger

Député du Haut-Rhin, Secrétaire général

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