« À propos de la fermeture de C8, on assiste à une véritable opération de propagande. Donc on va rétablir les faits.
1) L’Arcom n’a pas décidé de fermer C8 mais de ne plus lui attribuer une fréquence sur la TNT gratuite. La décision de fermer la chaîne est donc une décision du groupe Bolloré. D’autres chaînes (AB1, Canal J) ont déjà quitté la TNT tout en continuant à être diffusé par d’autres moyens.
2) Le non renouvellement de le fréquence de C8 est la conséquence du non respect des règles par la chaîne. Les fréquences de la TNT sont accordées avec un cahier des charges, contenant un certain nombre de règles qui doivent être respectées (pluralisme, respect de la loi, refus des traitements dégradants). Sur C8, ces règles n’ont pas été respectées et de nombreuses sanctions ont été infligées. Face à la récidive, l’Arcom a décidé de ne pas renouveler la fréquence. Cela n’a donc rien à voir avec la liberté d’expression. Et c’est bien hypocrite de voir s’en indigner ceux qui passent leur temps à dénoncer le soi-disant laxisme judiciaire contre les délinquants multirécidivistes.
3) Si les salariés de C8 sont dans une situation difficile, c’est donc en raison de la décision du groupe de fermer la chaîne et de l’irresponsabilité des animateurs de la chaîne qui les ont amené dans le mur en bafouant volontairement les règles. L’instrumentalisation de leurs situation par Hanouna et consorts est donc particulièrement pitoyable. Si les salariés sont sur le carreau, c’est à cause de lui. C’est lui qu’il faudrait dénoncer pour avoir sacrifié le boulot de 400 salariés à cause de ses provocations minables.
4) On découvre l’attachement soudain des journalistes du groupe Bolloré pour les conditions de travail des travailleurs. On ne l’avait pas remarqué pendant les 30 jours de grève des salariés d’i-Télé ou pendant la mobilisation des journalistes du JDD. Ni à chaque conflit social dans ce pays que cette chaîne dénigre allègrement. Donc un peu de décence. Victimisez-vous si vous voulez mais évitez de vous faire passer pour les amis des travailleurs.»
Cet article a 6 commentaires
Les 1) – 2) – 3) … Ce n’est pas faux.
Analyse éclairante ! merci !
Vous aimez rétablir les faits, cependant vous oubliez les points 5 et 6 suivants
5) C8 a déjà été condamnée pour les faits reprochés, elle a payé les amendes infligées, elle a corrigé ce qui lui était reproché, elle subit la double peine
6) On prive des millions de citoyens d’une chaîne qu’ils aimaient et à laquelle ils étaient attachés
En premier lieu, ce qui est reproché à C8 c’est exactement ce qu’on lui reprochait déjà il y a 15 ans, ils ont pris l’engagement de s’améliorer mais ne l’ont pas fait.
En second lieu, il y a une différence entre les sanctions prise pour des faits claire et précis, et la décision de fermer une chaîne, qui n’est pas une sanction mais simplement une décision prise pour protéger l’ordre public et les libertés individuelles.
Et pour le 6, ce n’est pas une raison pour laisser la chaîne discriminer les gens, par cette décision on protège également des millions de personnes de l’homophobie et du racisme systémique de TPMP.
On va donc également rétablir les faits pour ce que vous dites :
5) C’est bien le nombre (impressionnant et record) de condamnations qui à conduit l’Arcom à ne pas renouveler la fréquence pour C8. Vu que c’était constant et qu’il n’y avait aucune assurance que cela s’arrête.
6) L’arcom n’a privé aucun citoyens de la chaine puisqu’elle aurait pu passer sur une autre plateforme (Satellite, box internet, streaming, etc). Mais c’est bien le groupe Canal+ qui n’a pas souhaiter continuer. (peut-être à cause du déficit de la chaine).
ENIODI
Le point 5, avéré dans sa première partie, a conduit le propriétaire de C8, lui seul, au regard de sa stratégie de Chef d’entreprise, au point 6 au nom du “J’arrête les frais, je ferme la boutique”.
Cruel … mais logique économique du monde de l’Entreprise privée.