Le Département vote un soutien de 272 500 € pour six associations de solidarité
Dans un contexte d’inflation des prix des aliments (hausse de 1,4% entre 2023 et 2024, selon Insee) et d’aggravation des inégalités sociales, le Département poursuit son soutien auprès d’associations de solidarité pour de l’aide alimentaire, de lutte contre l’isolement social et d’accès aux droits. Michel Ménard, président du Département de Loire-Atlantique souligne que « le travail de ces associations de solidarité et des bénévoles qui s’engagent pour les personnes en difficulté est plus que jamais vital. Chaque personne en difficulté doit pouvoir être accompagnée, c’est le sens de l’action que nous menons au quotidien au Département. Face à des besoins sociaux importants et complexes, le Département et les associations, en unissant leurs actions, offrent un éventail de réponses complémentaires qui s’adaptent à la diversité des situations. Cette complémentarité n’est pas une addition, mais une multiplication des forces que le Département tient à préserver. »
Au titre de sa politique action sociale de proximité, les élus du Département réunis en commission permanente le jeudi 24 avril 2025 ont voté, malgré un contexte financier très dégradé, le maintien des subventions auprès de six associations de solidarité pour un budget total de 272 500 € :
Le Coup de main numérique (soutien de 32 000 €) accompagne des personnes rencontrant des difficultés avec le numérique dans le cadre de permanences au sein d’Espaces Départementaux des Solidarités (EDS) et en unités emploi (UE) du Département. En 2024, l’association a réalisé 292 permanences, soit 554 rendez-vous et a accompagné 250 foyers. En 2025, l’association élargit son intervention sur de nouveaux territoires en fonction des besoins.
La Banque alimentaire (soutien de 65 000 €) porte une action de lutte contre le gaspillage et la précarité alimentaire par la collecte de denrées alimentaires. 59 % des denrées proviennent de produits sauvés du gaspillage. L’association organise également des collectes auprès du grand public au sein de 119 magasins, stocke et trie les denrées collectées. Elle assure ensuite la préparation des commandes, en attente de distribution aux 126 associations et CCAS partenaires chargés de les redistribuer aux personnes en situation de précarité.
Les Restos du cœur (soutien de 106 000 €) pour leurs actions d’aide alimentaire, d’accueil pour les publics en difficulté et de rencontre des personnes à la rue. En 2024, 3 000 000 équivalents repas ont été distribués, soit 30 000 personnes aidées. L’association maille le département avec 34 centres de distribution (dont 1 centre itinérant) qui proposent une aide alimentaire, des activités (ex : bibliothèque) et des ateliers (ex : cours de français) favorisant l’inclusion sociale.
Le Secours populaire français (soutien de 50 000 €) pour ses actions de solidarité des 40 permanences d’accueil sur le département et pour l’antenne mobile Solidarités qui rayonne sur 12 communes du département non couvertes par une association œuvrant dans le champ de la lutte contre les exclusions. En 2024, 24 193 personnes dont 9 575 enfants ont été accueillies et aidées par les 1 615 bénévoles des permanences via une aide alimentaire (22 112 personnes, soit 2 878 000 repas distribués), une aide vestimentaire, un accompagnement éducatif et scolaire, l’accès à la culture, loisirs, sports, vacances ou un soutien à l’occasion des fêtes de fin d’année (jouets neufs, cadeaux, aide alimentaire festive, sortie…).
La chambre régionale du surendettement social (soutien de 17 000 €) a pour mission de faire connaître aux personnes surendettées les dispositifs de la loi qui peuvent les protéger, afin de retrouver une situation financière saine, notamment par le dépôt d’un dossier de surendettement auprès de la Banque de France. Cette structure propose aussi des temps de conférence/formation sur la prévention du surendettement auprès des travailleurs sociaux intervenant auprès de ces personnes.
L’association SOS familles Emmaüs Nantes (soutien de 2 500 €) conseille des ménages sur la gestion du budget familial. Elle est plus particulièrement sollicitée par les personnes seules et les familles monoparentales avec enfants, disposant de revenus situés en dessous du seuil de pauvreté. L’association agit en lien avec les services sociaux, qui lui adressent des personnes en situation de fort endettement, ou en prévention des risques de surendettement. L’association délivre une avance financière sans intérêt ni frais pour des dépenses de première nécessité que la famille ne peut assumer seule ou des projets familiaux visant à rendre une situation moins précaire. En 2024, 65 familles ont été bénéficiaires d’une avance financière et 25 familles ont bénéficié d’une écoute, d’un conseil, d’une réorientation.