La cour d’appel de Paris a accédé à la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy, incarcéré depuis le 21 octobre à la prison de la Santé. L’ancien président de la République sera désormais placé sous contrôle judiciaire.

« La cour déclare recevable la demande de mise en liberté et vous place sous contrôle judiciaire », a annoncé le président de la cour d’appel lors de l’audience.
Parmi les conditions fixées, Nicolas Sarkozy a interdiction d’entrer en contact avec le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, une décision qui suscite l’étonnement et de nombreuses interrogations.
À la sortie du tribunal, l’un de ses avocats, Christophe Ingrain, a réagi devant la presse : « La prochaine étape, c’est le procès en appel. »
L’ancien chef de l’État n’en a toutefois pas terminé avec la justice. Il reste condamné à un an de prison ferme sous bracelet électronique dans l’affaire dite Bismuth, pour laquelle la Cour de cassation doit rendre sa décision le 26 novembre prochain.