Le sujet des rythmes scolaires est délicat car il est révélateur d’un conflit d’intérêts. Intérêts du tourisme, de la communauté éducative, des parents, des collectivités locales, du secteur associatif et… des élèves ! Alors que certaines organisations se contentent de trancher dans le vif en favorisant un intérêt corporatiste pendant que d’autres ménagent la chèvre et le chou en se satisfaisant d’un « en même temps », nous proposons les mesures suivantes qui permettrontient de concilier des intérêts apparemment divergents tout en préservant celui des élèves :

  • Un allègement des semaines et des journées en reconsidérant la répartition annuelle. Comme dans beaucoup de pays d’Europe, les journées seraient ainsi moins lourdes pour tout le monde.
  • Un passage des professeurs des écoles à 18h de classe par semaine permettant une déconnexion entre l’emploi du temps des élèves et celui des enseignant·es, comme dans le secondaire.
  • Plus d’adultes dans les écoles primaires, ce qui permettra un meilleur encadrement et plus de souplesse. Pour ce faire, plusieurs pistes sont envisageables, comme des moyens supplémentaires pour la conduite de l’action collective, plus de maîtres que de classes et un rapatriement de moyens du médico-social.
  • Un rééquilibrage d’attribution des moyens entre le premier et le deuxième degré (rappel récent de la cour des comptes : « La France dépense moins que les autres pays dans l’enseignement élémentaire. Par rapport à la moyenne de l’OCDE, on observe ainsi une contribution moindre de l’État (1,3 % du PIB contre 1,5 % en 2020) à l’inverse de la ressource affectée à l’enseignement secondaire (2,6 % contre 2,0 %).

Tout ceci nécessiterait une réflexion concertée des différents acteurs en ne perdant pas de vue l’intérêt du service public. Nous espérons sincèrement que c’est ce qui profitera à la convention citoyenne annoncée par le président de la République.Rythmes

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