700 personnes avaient rempli la salle du Carré à Redon pour le meeting de Jean-Luc Mélenchon. Les Insoumis étaient satisfaits de voir une telle mobilisation dans une période non électorale.
Jean-Luc Mélenchon s’est moqué de la manière dont Emmanuel Macron a géré le pays. « Les taux d’intérêt vont augmenter, donc le coût de la dette va être plus important chaque année. Tout le monde est consterné. Personne n’a envie que ça coûte plus cher, ça coûte déjà assez cher. On évacue la question de savoir qui a fait la dette parce que, pardon, ce n’est pas nous. Moi, on me reprochait que, si j’appliquais le programme prévu à la présidentielle, je ferais 100 milliards de déficit. Petit bras ! L’autre, il a fait mille milliards ! Et le gars, il vient donner des leçons ! Lui, il a fait le Mozart de la finance, et bien, dites donc, heureusement que Mozart n’est pas comme lui en musique. »
Jean-Luc Mélenchon, tout en souhaitant la continuité de l’alliance du NFP a prévenu ses alliés. « Vous n’êtes mandaté par personne du Nouveau Front Populaire pour négocier quoi que ce soit. Vous n’êtes pas mandaté par nous. Je continue à avoir l’espoir qu’ils n’entrent pas au gouvernement, qu’ils ne détruisent pas le front que nous avons constitué. Je parle au nom de gens de toutes opinions, mais aussi de socialistes, de communistes, d’écologistes qui ne veulent pas participer à cette mascarade. »
Jean-Luc Mélenchon a affirmé que la seule issue à la crise résidait dans l’obligation pour Emmanuel Macron de « quitter » ses fonctions. « Soit il s’en ira en démissionnant avec dignité et responsabilité devant le peuple français, soit par la destitution », a-t-il assuré. Il se dit convaincu que la procédure de destitution finira par aboutir à l’Assemblée Nationale. « De Gaulle s’en va, mais Macron reste ? Ce n’est tout de même pas le même profil, ni la même taille de godasse », a-t-il ironisé, estimant que le Général avait « respecté la démocratie » alors que le président actuel est en train de « brutaliser la République ».
;
