Maître Rémi-Pierre Drai avocat de Joël Guerriau s’est exprimé hier sur BFM, à propos de son client : « Il n’est pas un homme qui harcèle les femmes. Il n’est pas un prédateur sexuel (…) il n’avait aucune intention de commettre une action sexuelle sur son amie, sa collègue de travail.»
L’avocat de Joël Guerriau soutient que « C’est arrivé par accident ». Et de poursuivre : « Il se sent très mal parce qu’il ne nie pas que cette députée a avalé une substance illicite qui la mise dans un état second, il lui a présenté ses excuses au cours de la confrontation. Il est franchement désolé. C’est arrivé par accident.
On ne comprend la journée de mardi qu’en expliquant la journée de lundi. Il est arrivé de Loire-Atlantique lundi matin, il était dans un état très perturbé, très éprouvé, à la suite de la campagne et pour des raisons personnelles, vous avez peut-être entendu parler de cette histoire de chat, qui est en fin de vie et qui est mort quelques heures après le mercredi matin. Il a aussi rencontré un ami qui était en chimiothérapie qu’il n’a pas reconnu car il a perdu tous ses cheveux, il a été très éprouvé dans la journée de lundi.
Il y a quelques mois, alors que la campagne électorale était dure, quelqu’un au sénat lui a donné un euphorisant sans dire que c’était de l’extasy, en disant que c’était un euphorisant pour tenir le coup. Il ne l’a pas utilisé jusqu’au lundi soir où il a souhaité le consommer, mais finalement ne l’a pas consommer. Il l’a mis dans une coupe de champagne, au fond d’une coupe de champagne, ça fait un millimètre d’épaisseur. Il n’a aucune conscience que ce qu’il a dans son verre, c’est de la drogue. Finalement, il va faire une marche de 45 minutes, ne consomme pas cette coupe et la remet où elle se situait.
Le lendemain, le mardi, il ressort deux coupes de champagne les mêmes que la veille, il ouvre une fillette de champagne, et sert deux verres dont l’un, malheureusement, contient cette poudre qu’il donne à son amie.
Le journaliste interrompt l’avocat et lui dit : « Excusez-moi maître, c’est un peu violent, mais qui peut croire ça ? »
Et l’avocat de répondre : « Je refuse de défendre un client quand manifestement, il vous manipule. Je considère que la version de Joël Guerriau est parfaitement défendable.»
À la question des analyses de Joël Guerriau qui révélaient la présence de cocaïne, méthadone, de MDMA et de cannabis l’avocat du sénateur répond avec fermeté : « Vos informations sont totalement erronées. Je suis tenu au secret de l’instruction, j’invite le parquet à vous apporter une information qui va démentir totalement ce que vous avez dit. » A conclu Maître Rémi-Pierre Drai sur les ondes de BFMM.
L’intégralité de l’interview
