Comme dans la plupart des pays européens, la colère des agriculteurs en France risque de prendre des proportions importantes. Des actions sont prévues toute la semaine. Les accès à la centrale nucléaire de Golfech sont bloqués et il n’est pas exclu que les tracteurs montent à Paris.

Le président de la FNSEA rencontre ce soir le Premier ministre. « L’année dernière, on a importé deux fois plus de céréales que l’année d’avant, au moment où on va nous demander de mettre 4 % de nos terres en jachère » a déclaré Arnaud Rousseau sur France-Inter.

Le président des jeunes agriculteurs Arnaud Gillot a déclaré ce matin : « C’est compliqué de se faire écouter ». « Je pense qu’on peut être à l’aube d’un gros mouvement agricole s’il n’y a pas de réponse.»

Quelles sont les principales revendications :

Les agriculteurs dénoncent une hausse trop importante des coûts de production : avec le coût gazole. Le budget 2024 prévoit en effet la fin de la défiscalisation du gazole non-routier pour les agriculteurs.

Ils déplorent les prix qui sont pratiqués par les grands industriels de l’agroalimentaire et par les géants de la grande distribution.

La profession déplore la concurrence déloyale exercée par les agriculteurs étrangers et les problématiques aujourd’hui liée aux restrictions d’irrigation.

Les revendications sont différentes d’un territoire à un autre en fonction des cultures pratiquées.