Le virtuose galicien de la gaïta et de la flûte, Carlos Núñez, a vendu plus d’un million de disques au cours de sa prestigieuse carrière. Son dernier album, intitulé Celtic Sea, sortira le 17 novembre prochain.

Cette œuvre est née de la collaboration entre Brittany Ferries et Carlos pour célébrer le 50e  anniversaire de la Compagnie maritime, fondée et toujours contrôlée par des agriculteurs bretons.

Reconnu comme l’un des principaux ambassadeurs de la musique celtique dans le monde, l’artiste galicien s’est inspiré de voyages sur les navires de la Compagnie pour créer une œuvre musicale unique en hommage aux régions desservies par Brittany Ferries. Il s'est également inspiré des différentes traditions musicales qui, de la Bretagne à la Galice en passant par l’Irlande, évoquent chacune une région atlantique, mais aussi les liens entre elles.

“Je partage avec Brittany Ferries la passion de relier les cultures celtiques de l'arc atlantique. Voyager sur ses navires, d'un Finistère à l'autre, m’a beaucoup inspiré et m'a permis de rendre hommage à la musique celtique. J’ai ainsi créé une nouvelle œuvre qui représente notre philosophie de vie, toujours attachée à l'esprit interceltique qui anime la Bretagne, le centre géographique de tous les Celtes de l'arc atlantique. Brittany Ferries ne fait que poursuivre une tradition vieille de 10000 ans à travers la mer celtique” déclare Carlos Núñez.

L’introduction de l’album « Mare Brittanicum » est désormais l’hymne officiel de Brittany Ferries et sera diffusé sur tous les navires et évènements de la Compagnie. Le titre fait référence au nom médiéval de ce qu'on appelle aujourd'hui "Mer Celtique" et qui, d'après le moine et sage britannique Bède, s’étendait jusqu'aux côtes galiciennes.

Cette symphonie, de plus de 40 minutes, est une véritable ode à la mer, aux cultures celtiques et à la magie de la musique, qui relie les peuples au-delà des frontières. Elle nous berce et nous invite à vivre une traversée sonore envoûtante tissée de rêves, de petits voyages sans interruption musicale, dans un écrin de douceur, de finesse et d’astuces musicales que seuls les grands compositeurs maîtrisent. Un coup de génie de l’artiste galicien qui a su également rapprocher des thèmes et ambiances musicales parfois très éloignées.

« Dihun – Le Réveil » la dernière piste de Celtic Sea nous invite à sortir doucement de ce rêve sonore profond et inspirant. Carlos Núñez démontre une fois de plus sa maîtrise inégalée des instruments traditionnels et son talent pour raconter des histoires musicales captivantes.



Carlos Núñez

Le joueur de gaïta galicien Carlos Núñez est l’un des "grands" de la musique celtique, un genre qu’il défend et qu’il a étudié en profondeur, en écrivant notamment 3 livres lors de ces dernières années. (le dernier avec presque 600 pages!). Sa vision de la musique celtique comme un genre historique se reflète également dans le choix du répertoire de l’album.

En partant de ses expériences, notamment auprès des Chieftains, de Alan Stivell, de Dan Ar Braz et de l’Héritage des celtes, Carlos a fait le tour du monde, avec les américains Jackson Browne ou Ry Cooder, le brésilien Milton Nascimento, l'argentin Gustavo Santaolalla, le japonais Ryuichi Sakamoto, des grands de la musique ancienne comme Jordi Savall, de l'opéra comme Bryn Terfel, ou encore Julio Iglesias.

Carlos est actuellement en relation avec des artistes émergents des musiques urbaines, avec des nouveaux talents de la musique bretonne, entre autres des jeunes bagadoù et des musiciens traditionnels.

On dit du plus breton des galiciens : “la seule star planétaire de la cornemuse” (François-Xavier Gómez, Libération), “le nouveau roi des Celtes” (Manuel Rivas, El País), “le Jimi Hendrix de la gaita” (Scott Lewellyn, Billboard) , “le sonneur d’or” (Xabier Rekalde, El Mundo), “artiste d’une musicalité remarquable et d’un talent intelligent” (Jan Fairley, Folk Roots), “sonneur qui joue comme Coltrane ou Hendrix” (Bob Flynn, The Guardian)…

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