Christelle Morançais rejoint sans scrupules le parti Horizons

Christelle Morançais dont les ambitions lui ont fait tourner la tête (elle se voyait ministre.) a rejoint le parti Horizons d’Édouard Philippe.

Dans un communiqué, elle explique : « Je choisis de rejoindre Édouard Philippe et d’avancer à ses côtés au service d’une action positive, forte et courageuse pour l’avenir de notre pays. Je le fais pour mes convictions, celle d’une droite que je veux lucide, moderne, ouverte, connectée aux enjeux si complexes de notre temps. Une droite qui défend la vérité, qui refuse le déclin, qui croit à la nuance et qui regarde le temps long. Une droite de rassemblement qu’Édouard Philippe est le seul à incarner. »

Elle avait quitté Les Républicains en 2022. La droite locale minimise la chose, mais les militants Les Républicains considèrent son comportement comme une trahison.

Christelle Morançais a oublié d’où elle vient et comment elle est devenue présidente de Région, alors que le poste était à l’origine prévu pour François Pinte. Ça s’appelle un manque de reconnaissance.

Christelle Morançais rejoint l’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron qui a abandonné le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Les réactions sont nombreuses :

Gilles Bourdouleix, maire LR de Cholet (Maine-et-Loire). « Christelle Morançais trahit ses électeurs de 2021 en rejoignant Horizons, estime-t-il. Elle semble oublier le sort réservé par Édouard Philippe à l’aéroport de Nantes-Atlantique en plombant un outil indispensable au territoire ! »

Pour Guillaume Garot (PS), du groupe Printemps des Pays de la Loire, Christelle Morançais « tourne le dos à ceux qui lui avaient fait confiance ». Selon lui, « la majorité régionale doit se prononcer sur cette volte-face ».

Pour les élus insoumis, « le respect et la cohérence devraient amener Mme Morançais à démissionner. Sa présidence n’est plus légitime. » « Les Pays de la Loire deviennent ainsi une région à présidence macroniste. Pourtant en 2021, la liste macroniste avait obtenu seulement 8 % des voix au second tour de l’élection régionale. Les électeurs ont été trompés » , soulignent dans un communiqué William Aucant, Sabine Lalande, Claire Schweitzer et Matthias Tavel.