Lors des universités de rentrée du MODEM à Guidel ce week-end, François Bayrou a précisé les contours de la “maison commune”. Les noces devraient avoir lieu avant la fin de l’année.
« Au moment où tous les autres explosent, il faut que nous nous rassemblions. On a l’obligation de simplifier cette affiliation aux yeux des Français. Il faut qu’il y ait une identité commune et simple pour que les gens la comprenne. Il faut un nom qui nous réunit tous. » François Bayrou a insisté sur les exigences qui s’imposent pour la réussite de la maison commune. « La première exigence, c’est que l’on ne transforme plus les débats d’idées en combat pour le pouvoir. Je propose que nous ayons pour règle de séparer les débats d’idées et les combats de pouvoir. La deuxième condition que je souhaite, c’est que les Français puissent adhérer directement à ce nouveau mouvement sans passer par l’une ou l’autre des chapelles. »
Plutôt dans la matinée Stanislas Guérini est allé dans le même sens. « Nous sommes les seuls à montrer que nous voulons nous rassembler. Rassemblons et bâtissons cette maison commune dont on parle depuis longtemps. Je suis pour les idées d’abord, la communauté de pensée et les questions d’organisation qui en découlent. Nous allons travailler dans les prochaines semaines à construire la forme de cette maison commune. Une condition importante doit être le dépassement des clivages entre la droite et la gauche. »
Certains militants rencontrés craignent des divisions naissantes au moment des investitures pour les élections. Ces mêmes divisions ont déjà existé lors des dernières municipales. C’est le principal danger de ce type d’entreprise. Une seule solution, imposer des règles strictes et des sanctions pour combattre les divisions. D’autres questions restent posées, est-ce que l’aile gauche de LREM va voir ce rapprochement d’un bon œil ? Les Marcheurs ont rendez-vous à Avignon les 3 et 4 octobre prochains pour faire avancer le schmil..mil..blick.
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