Le nouveau gouvernement donne l’impression qu’Emmanuel Macron l’a composé en fonction des sondages. À droite toute pour faire face au risque Rassemblement National lors des prochaines élections. Quatorze ministres huit de droite ! On notera la trahison de Rachida Dati vis à vis de sa famille politique qui n’a pas manqué de réagir en l’excluant des LR immédiatement. Rachida Dati a sans doute dit adieu à ses ambitions à la mairie de Paris. Charge aux LR de trouver une meilleure candidature.

Les ministres :

            Gabriel ATTAL, Premier ministre

  • M. Bruno LE MAIRE, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique ;
  • M. Gérald DARMANIN, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer ;
  • Mme Catherine VAUTRIN, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ;
  • Mme Amélie OUDÉA-CASTÉRA, ministre de l’Educationnationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques ;
  • M. Marc FESNEAU, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;
  • Mme Rachida DATI, ministre de la Culture ;
  • M. Sébastien LECORNU, ministre des Armées ;
  • M. Éric DUPOND-MORETTI, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;
  • M. Stéphane SEJOURNÉ, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ;
  • M. Christophe BÉCHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;
  • Mme Sylvie RETAILLEAU, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ;

Les ministres délégués :

Auprès du Premier ministre :

  • Mme Prisca THEVENOT, chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement ;
  • Mme Marie LEBEC, chargée des Relations avec le Parlement ;
  • Mme Aurore BERGÉ, chargée de l’Egalitéentre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations.

Le Président de la République réunira l’ensemble des membres du Gouvernement pour un Conseil des ministres qui se tiendra le vendredi 12 janvier à 11h00. Attendons la suite avec la nomination des secrétaires d’Etat.

Les premières réactions sur le nouveau gouvernement Attal

François Bayrou, le patron du Modem, a expliqué les réserves qu’il avait sur le choix du successeur d’Elisabeth Borne. Parmi ces “interrogations”, “celle de l’expérience nécessaire pour être à la tête d’un gouvernement d’un pays qui traverse de si profondes difficultés”.

La gauche ironise sur le gouvernement «Sarkozy IV » «La régénération c’est donc celle des dinosaures sarkozystes, Le réarmement civique, c’est donc la nomination d’une ministre mise en examen pour trafic d’influence et corruption », a réagi sur X le premier secrétaire du PS Olivier Faure

“Dati, Darmanin, Vautrin… Après la préférence nationale, la préférence sarkozyste”, a ironisé Boris Vallaud. “Il n’y a plus d’aile gauche'”, a aussi estimé le président du groupe Socialistes, “il n’y a plus de ‘en même temps’, il n’y a plus qu’une coalition des droites pour mener une politique libérale et autoritaire”.

En 2017, « Macron avait juré qu’un ministre mis en examen ne pourrait rester au gouvernement, ainsi que la pratique politique le voulait en France depuis les années 1990 avec les gouvernements Bérégovoy (gauche) et Balladur (droite). » Les choses évoluent et les électeurs s’éloignent de plus en plus de la politique.

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