Brest le 31 juillet 2020
Le nombre de manifestants anti pass est en constante augmentation d’une semaine à l’autre. Le président et le gouvernement ne peuvent plus ignorer un mouvement qui est en train de se radicaliser.

À Brest, ils étaient 4000 on pouvait lire « la guerre sociale est déclarée. » A Angers ils étaient 5000 du jamais vu dans la ville du roi René. À Vannes ils étaient de 5000 à 8000 selon les manifestants qui contestent les chiffres donnés par les autorités. « La 4e vague c’est nous » pouvait-on lire sur les pancartes. À Nantes on minimise aussi le nombre de participants plus près de 6000 que de 4000, une partie des soignants avaient intégré le cortège. On pouvait entendre « Macron démission » À Saint-Brieuc, il y avait plusieurs rassemblements différents. Plus de 3000 personnes à Rennes ont scandé "Macron ton pass, on n’en veut pas."
À Paris il y avait 4 manifestations qui ont réuni une foule immense difficile à comptabiliser.
Selon le dernier sondage Harris Interactive, un Français sur deux comprend le mouvement et 40 % des sondés le soutienne. Les 25-34 ans (69 %), et les catégories populaires (71 %) sont ceux qui comprennent le plus le mouvement.
En cette période de vacances, non-propice aux manifestations, le gouvernement doit tenir compte du message de la rue. Le pass sanitaire est absurde et n’est pas la solution.