Dans le bilan RTE de 2024, l’exportation de 101,3 TWh à un prix moyen de 50€/MWh est à rapprocher de la production éolienne et solaire photovoltaïque de 71 TWh à des coûts compris entre 80 et plus de 250 €/MWh.
L’éolien en mer a produit 3,9 TWh en 2024, et 3,8 TWh à ce jour en 2025 [ donc probablement environ moins de 5 TWh sur l’année complète, pour une capacité installée de moins de 2 GW] ). Depuis leur démarrage en production, le Facteur de Charge moyen
Le premier constat est donc que la production EnRi, largement subventionnée, est totalement inutile pour les Français.
Le second constat, plus technique, est que l’intermittence des EnRi se traduit par d’importantes variations, d’autant plus brutales lorsqu’elles résultent des grandes centrales éoliennes en mer (500 MW) ou des grandes centrales solaires au sol ( chacune de plusieurs dizaines d’hectares, et de plus de 100 MWc ). Ces variations brutales mettent en péril l’équilibre du réseau électrique français et européen, comme l’a révélé le black-out ibérique du 28 avril 2024.
Le troisième constat est que la surproduction solaire journalière, de 10h-16h, lorsqu’elle se superpose à une production éolienne, notamment en mer, induit des aberrations financières avec la chute des prix « spots », pouvant générer des prix négatifs : en d’autres termes, payer pour se débarrasser d’une production électrique qu’on ne sait pas stocker.
Fixer comme objectifs de passer la puissance installée de l’éolien en mer en France de 2GW en 2025 à 18 GW en 2035 et 45 GW en 2050 est une folie irresponsable et inexplicable, au vu des 3 constats ci-dessus. DLM avec le Réseau Energies Terre & Mer (RETM) tiendra sa 7e réunion d’information
/ conférence-débat, à Paris le 12 décembre 2024 à 14 heures 30, sur le thème « Éolien en mer en France et en Europe : réalités économiques et patrimoines maritimes ». Salle Notre-Dame – 92 bis Bd du Montparnasse, Paris 6e
Annexes : – Production éolienne en mer 2023-2025
