La mobilisation était en légère baisse mardi, d’environ 10%. Les syndicats se projettent déjà vers la quatrième journée d’action, samedi, en espérant une grosse mobilisation.

Brest 18 000, Lannion 7 500, Saint-Malo 2 500, Quimper 7 000, Vannes 6 000, Lorient 9 000, Nantes 40 000, 14 000 à Saint-Nazaire, 9 000 à Angers pour ne citer que quelques chiffres sur la mobilisation. On peut estimer une baisse de 10% ce que les syndicats avaient prévu pour cette journée du 7 février.
Les jeunes sont venus grossir les rangs des manifestants. Les universités de Rennes 2 Tolbiac (Paris 1), Toulouse (le Mirail), Montpellier (Paul Valéry), Lille (Lille 2), Besançon, Grenoble, Poitiers, Mulhouse, Clermont, les étudiants ont voté le blocage.
Le rendez-vous important sera le samedi 11 février ou la mobilisation sera importante selon les syndicats. "Vu le niveau de mobilisation, si le gouvernement ne bouge pas, il faudra passer au niveau supérieur c’est-à-dire des grèves", a- souligné Philippe Martinez. Ce dernier appelle à des grèves "plus dures, plus nombreuses, plus massives" pour faire plier le gouvernement.