A l’occasion de la session des 21 et 22 octobre, les élus insoumis expriment leurs critiques sur les projets de la majorité régionale :

Sabine LALANDE – Matthias TAVEL

Pour Sabine LALANDE « La région est géré en dépit du bon sens et de l’intérêt général. Mme Morançais se vante d’une gestion radine alors que les urgences écologiques et sociales sont criantes. Le sous- investissement dans la transition énergétique est une lourde faute politique et budgétaire car le coût de l’inaction sera plus élevé pour la région et les habitants ».

Pour Matthias TAVEL « En matière de transports, la simple préparation de l’ouverture à la concurrence des TER a déjà entraîné le gaspillage de 2,6 millions d’euros. Cet argent public aurait été mieux dépensé pour renforcer l’offre de transport et le service public ».


Sabine LALANDE, membre de la Commission Emploi et salariée à Pôle Emploi, présentera « un contre plan pour l’emploi » au nom du groupe l’Ecologie ensemble.

« La majorité présente un plan régional pour l’emploi sans imagination, sans autre ambition que de pourvoir les secteurs en tension en main d’œuvre docile et bon marché, en oubliant les ligériennes et ligériens les plus éloignés de l’emploi. S’occuper des offres d’emploi non pourvues c’est bien, s’occuper des personnes sans emploi c’est mieux ».

« La plupart des propositions du plan emploi de la majorité sont directement copiées collées de mesures de Pôle Emploi existantes. Ces contrefaçons coûteront 5 millions à la Région sans rien apporter. Mme Morançais souhaite régionaliser le Service Public de l’Emploi, mais elle se contente de plagier ! »

Sabine LALANDE proposera plusieurs amendements afin d’être en appui aux Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée, de développer les emplois verts, d’accompagner les jeunes en insertion, de soutenir les transmissions et reprises d’entreprises, de conditionner les aides aux entreprises à la création et au maintien des emplois.


Pour Matthias TAVEL, membre de la commission Transports, « la majorité fait un choix idéologique : il n’y a aucune obligation légale d’ouverture à la concurrence avant 2033. Elle promet une baisse des coûts mais ne donne même pas les coûts actuels pour pouvoir comparer !

Cette opacité est inacceptable. La hausse de l’offre n’a rien à voir avec la concurrence mais avec des investissements publics. Après cette privatisation, ça coûtera plus cher et ça marchera moins bien qu’aujourd’hui. Nous nous y opposons fermement ».

Il défendra plusieurs amendements visant à garantir contractuellement une réelle hausse de l’offre, le maintien d’une tarification homogène dans la région, la présence de contrôleurs à bord de chaque train et une clause de non-régression sociale pour les personnels qui changeraient d’employeur.

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