Le Rassemblement National de Loire-Atlantique s’interroge sur la liste de « droite » de la sénatrice sortante.

La presse locale revient ces derniers jours sur la candidature de Laurence Garnier au renouvellement de son mandat au Palais du Luxembourg. Ce n’est pas une surprise : celle qui conduira la liste LR en septembre prochain avait préalablement approfondi ses déplacements de terrain dans le département et ces prises de paroles médiatiques. Toutefois, si l’ancrage local de la candidate est indiscutable, son utilité comme élue reste à approfondir…



Faite sénatrice en catimini en 2020 à la suite d’un magouillage d’appareils, elle n’a cessé de se considérer comme l’élue de terrain qui défend la ruralité. Mais, manifestement, il n’en est rien. Rappelons que Laurence Garnier a voté le projet de loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables. Elle ne se dit pas opposée aux éoliennes en mer, même si celles-ci doivent faire l’objet d’un dispositif préalable de planification avec consultation… Ce semblant d’en-même temps est typiquement macroniste.



Enfin, Garnier conduira une liste officiellement de droite. Mais est-ce bien une liste de droite ? A priori, aucun ténor de LR ne souhaite la rejoindre. Le silence du maire de La Baule-Escoublac, pourtant président de l’antenne départementale du parti, est éloquent. Il est vrai que monsieur Louvrier préfère faire des appels répétés à la Macronie. Le président de l’Association des maires de la Loire-Atlantique, l’UDI Maurice Perrion pourrait la rejoindre, sauf si celui-ci rejoint la liste Renaissance.



En réalité, seul le Rassemblement national peut réunir les électeurs sur son projet localiste, ancré dans la ruralité et la défense des services publics : trois thèmes chers à la plupart des maires de la Loire-Atlantique, mais dont parle fort peu la droite à la Garnier.”

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