Suite à l’article sur la SAEM de Chamonix qui a investi dans l’entreprise HÄSTKO cette dernière a souhaité réagir et apporter quelques précisions. Nous leur donnons bien volontiers la parole.
HÄSTKO fait observer que ses vêtements ne sont fabriqués en Chine que pour une période transitoire, le temps que les possibles fournisseurs français ou européens puissent produire avec une technologie équivalente.
L’entreprise rappelle que son produit est une réelle innovation dans le vêtement de sport. « Les brassières disponibles dans les magasins de sport actuellement manquent vraiment de support (elles sont faites pour le yoga, mais pas pour les sports à fort impact). Celles-ci qui peuvent apporter un support satisfaisant sont construites avec énormément de coutures et des tissus bloqués qui provoquent des douleurs, et cisaillent la peau. Les brassières n’ont pas évolué depuis 20 ans, et nous avons décidé de ramener le niveau de technicité qui est aujourd’hui courant dans les vêtements de sport au niveau des sous-vêtements, qui, eux, sont délaissés, probablement car leur construction est extrêmement complexe et requiert plus de 2 ans de développement pour chaque modèle.
Nous avons en effet ratissé la France, l’Europe, le Maghreb, afin de trouver un partenaire textile qui serait suffisamment innovant pour révolutionner les brassières de sport. Aucune usine ne pouvait construire une brassière de sport en retirant les coutures.
Nous avons passé plus de 2 ans avant de trouver l’usine parfaite pour repenser totalement : la seule qui possède la technologie rarissime d’impression 3D et de soudure ultrasonique que nous utilisons se trouve en Chine. D’ailleurs, c’est le cas pour toutes les marques ultra-techniques qui ne peuvent pas fabriquer en Europe comme Arcteryx, Salomon etc. »
«Nous espérons que ce savoir-faire se développera en Europe à moyen terme (les Chinois ont 20 ans d’avance sur la France, au même titre que la France a 20 ans d’avance dans l’aéronautique).»
HÄSTKO a obtenu plusieurs prix en matière d’innovation.
Tous ces jurys ont étudié nos produits, le marché, et ont considéré que nos produits n’avaient aucun équivalent.
L’entreprise fait observer qu’elle est bien en négociation avec de grandes marques, mais pas avec Victoria’s Secret, le président de la SAEM s’étant un peu fourvoyé dans ses réponses faites à l’opposition municipale de Chamonix.