La situation des langues dites régionales est toujours critique en France où elles sont menacées de disparition. L’ouverture de classes et de filières bilingues, la place du breton dans l’espace public, l’existence même de la filière immersive Diwan, et aujourd’hui la suppression régulière de la toponymie bretonne dans nos villes et villages, demeurent des combats à mener.

Aussi, l’UDB fait des propositions, notamment en termes d’indispensable modification de la Constitution, principalement de l’article 2 qui stipule que la langue française est la langue de la république, article interprété de façon exclusive et utilisé comme arme contre nos langues.

L’UDB propose ainsi que la Constitution reconnaisse dans son article premier « les spécificités liées à l’insularité et aux caractéristiques géographiques, linguistiques, économiques ou sociales des territoires qui la composent. Elle reconnaît les droits collectifs particuliers dont certains territoires et citoyens peuvent se prévaloir au titre de ces spécificités ».

L’UDB demande à ce que soit précisé dans son article 2 que « Dans les territoires bénéficiant d’un statut spécial prévu par une loi organique, un régime linguistique bilingue ou multilingue pourra être institué ».

C’est forte de ces propositions en faveur de la reconnaissance pleine et entière de toutes les langues de France, que l’UDB soutient l’appel aux rassemblements devant les Préfectures et Sous-préfectures des cinq Départements bretons, le samedi 1er juin à 11h00, appel lancé par les associations « Pour que vivent nos langues », Diwan, Div Yezh, Divaskell, Kelennomp et Kevre Breizh.

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